Détroitde Gibraltar: Relooking de la flotte FRS. La compagnie maritime FRS procède à une rénovation majeure de certains des navires opérant dans le détroit de Gibraltar. Travail visant à remplacer le logo précédent, le célèbre dauphin rouge et blanc, par un design plus stylisé et moderne et encore plus vivement dans la nuance du rouge.
Dansce site où il y a une quinzaine d'années des troupeaux de moutons batifolaient dans les champs, des hordes de poids-lourds manœuvrent nuit et jour: le port de Tanger Med tourne à plein
Ledétroit de Gibraltar, au sud de l'Espagne, au nord du Maroc, à l'est de l'océan atlantique, à l'ouest de la Méditerranée, sépare ces deux derniers. Il est large de 14,4 km et d'une profondeur d'environ 300 m. Dans l'Antiquité ce détroit était appelé « les Colonnes d'Hercule », mais il doit son nom de Gibraltar à une déformation de djebel Tarik d'après le général berbère
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"Braque le projecteur là-bas", crie Jesus quand soudain ils localisent un canot pneumatique sans lumière. Ses deux occupants, vêtus de combinaisons de flottaison, ne résistent pas. Mais à bord, les agents ont beau balayer la surface de l'eau de leur projecteur, ils ne trouveront rien. La cargaison a probablement été jeté à l'eau. Cette fois, c'était sans doute du tabac de contrebande. Emmenant les deux suspects et leur embarcation, la vedette rentre au port. Mais parfois, les opérations se révèlent plus violentes, et même mortelles. Pour passer le haschich produit dans la chaîne du Rif nord du Maroc, les trafiquants utilisent des embarcations pneumatiques de 8 à 12 mètres de longueur, qui comptent jusqu'à cinq moteurs et sont capables d'atteindre les 60 noeuds plus de 110 km/h. Leurs grandes organisations emploient une cinquantaine de personnes –pilotes, porteurs, chauffeurs, guetteurs– pour débarquer des cargaisons d'une ou deux tonnes, en ballots de 30 kg, explique à l'AFP le lieutenant Pablo Cobo, chef de l'équipe chargée de la délinquance organisée et de la lutte antidrogue. Chaque kilo se revendra euros dans la rue, dit-il. Poursuites mortelles La police emploie aussi des hélicoptères pour "mieux poursuivre les embarcations et éclairer la zone", dit M. Cobo. Les appareils, équipés de flotteurs pour le cas où ils toucheraient l'eau, volent au ras des vagues pour obliger, par le souffle des pales, la vedette en fuite à changer de cap. Le 9 août, une course-poursuite de ce type s'est achevée sur une plage de Gibraltar, suscitant des protestations de Londres contre l'entrée d'agents espagnols dans l'enclave disputée. "Ce sont des situations à risque, du fait de la vitesse, d'une mer mauvaise, des manoeuvres des trafiquants qui tentent d'éperonner notre bateau", dit Antonio, un autre garde civil. Depuis peu, ils ont même appris à faire décoller leur bateau pour qu'il s'écrase sur celui des policiers. Il arrive qu'ils lancent des objets contre le rotor de l'hélicoptère. Cela a causé la chute d'un appareil et la mort d'un agent il y a quelques années, rappelle Jesús. Des pilotes employés par les "narcos" ont aussi trouvé la mort en mer, des jeunes hommes de 20 à 30 ans attirés par une paie de plusieurs milliers d'euros dans une zone à 40% de taux de chômage, dit-il. Selon un rapport de l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies, "au cours des dernières décennies, le Maroc est devenu le premier producteur et exportateur mondial de résine de cannabis, ou haschich". La majeure partie de sa production passe en Europe, par le détroit de Gibraltar et le reste débarque sur les côtes andalouses. En 2013, l'Andalousie a saisi 262 des 319 tonnes de haschich confisquées en Espagne. Et en 2012, 73,7% des saisies de haschich en Europe avaient été réalisées en Espagne, selon le Ministère de l'Intérieur. Jouant au chat et à la souris avec les policiers, les trafiquants surveillent les mouvements des patrouilles, s'aventurent sur des voies non navigables, et parfois, font sortir en mer des vedettes "leurres" sans aucune marchandise à bord. En été, profitant des bonnes conditions maritimes, ils utilisent aussi des scooters des mers, plus difficiles à détecter. Quitte à emmener par la même occasion des passagers clandestins. "Une moto peut transporter quatre ballots de cannabis et deux migrants", explique Jesus. "Quand ils arrivent à terre, ce sont eux qui se chargent d'emmener la marchandise à l'acheteur, pour payer ainsi leur passage".
Selon le décompte de plusieurs ONG andalouses, entre 6 700 et 8 000 personnes sont mortes en tentant la traversée de la mer Méditerranée entre le Maroc et l'Espagne, ces trois dernières décennies. Des tombes mais aussi des plaques à la mémoire de ces migrants morts en mer parsèment les cimetières qui bordent le détroit de Gibraltar. De Tarifa, on aperçoit facilement les côtes marocaines. En ce mois de juin, le vent souffle avec sa force et sa régularité habituelle. Les voiles aux couleurs vives des kitesurf flottent dans un ciel d’un bleu intense. La petite ville située tout au bout de la péninsule ibérique a des allures de station balnéaire. Mais ses habitués savent-ils que le vieux fort à l’entrée du port est un centre de détention pour les migrants entrés de façon irrégulière sur le territoire espagnol ? Qui sait que c’est sur la plage de Los Lances, à la pointe de la péninsule, qu'en novembre 1988 le premier corps d’un migrant marocain a été rejeté par la mer ? Une visite au petit cimetière sur les hauteurs de la ville offre un autre regard sur Tarifa. Les sépultures sont simples, blanches, fleuries et se logent dans des niches, comme bien souvent en Andalousie. Un seau d’eau à la main, des habitants viennent enlever le sable et la poussière qui s'accumulent sur les tombes de leurs proches. En regardant vers les niches en hauteur, on découvre les tombes d’hommes et de femmes qui ont perdu la vie en traversant le détroit dans la clandestinité. "Immigrant du Maroc, 7 mars 2001" quatre plaques funéraires portent cette inscription. Un peu plus loin, deux autres portent la même mention mais sont datées de 2009. Enfin, une simple plaque déposée dans une niche porte une inscription encore plus administrative "cadavre non identifié. 3ème chambre du tribunal d’Algésiras. Décision provisoire 47/2017". En 2018, selon l’APDHA, 1064 personnes ont perdu la vie en tentant la courte mais périlleuse traversée vers l’Europe. La plupart de ces victimes sont rapidement identifiées, car, lorsque se produit un naufrage, les survivants connaissent souvent l’identité de ceux qui n’ont pas réussi à gagner le rivage. Mais il y a aussi les anonymes, ceux dont les corps sont alors enterrés sans noms, en Espagne. En continuant la visite du cimetière de Tarifa, d’autres stèles attirent l’attention. Celles-ci portent des noms aux consonances peu espagnoles Esther Adawale, Nigéria, 24 février 2003. Hope Ibrahim, Nigéria, 19 avril 2005. Yacouba Koné, Côte d’Ivoire, 17 avril 2013. Dans ces tombes reposent des migrants qui ont été identifiés par la police judiciaire espagnole mais qui, pour diverses raisons, n’ont pas été rapatriés vers leurs pays d’origine. José Maria Perez, un membre actif de la paroisse locale, raconte que ces tombes reçoivent les visites périodiques de "chrétiens et de musulmans" et que "de l’autre côté du détroit, on connaît l’existence de ces sépultures". Miguel Delgado, en charge de l’aide aux migrants à l’archevêché de Cadix dont dépend la commune de Tarifa, organise, lui, chaque 1er Novembre une cérémonie œcuménique à la mémoire des immigrants morts dans les eaux du détroit. Fidèle au message de l’église catholique sur le sujet des migrations, il réclame "un passage sûr pour ceux qui veulent émigrer en Europe et dont l’Europe a besoin". Pour sensibiliser ses paroissiens et l’opinion publique, chaque deuxième mercredi du mois, dans plusieurs villes de part et d’autres du détroit Cadix, Barbate, Tarifa, Algésiras, Ceuta, Tanger, Tétouan, Melila etc… son association organise des "rondes du silence" qui réunissent des personnes de tous horizons derrière un seul mot d’ordre "solidarité avec les immigrants". Chaque année, pour la journée internationale des migrants, il se rend sur la plage de Tarifa pour une prière publique qui réunit militants, habitants et parfois quelques surfeurs. A 25 kilomètres de Tarifa, dans le port de Barbate, l’apparition de corps de migrants sans vie sur les rivages n'est pas non plus inédite. Dans le cimetière, les mêmes tombes blanches nichées sur les murs révèlent les histoires des disparus du détroit. Là aussi, des emplacements sont marqués par un simple numéro ou une mention "inconnu", ainsi qu’une date. Les plus anciennes de ces tombes de migrants anonymes datent de 2002, les plus récentes de 2019. Là encore, des corps non identifiés. Et une plaque à la mémoire "des victimes du détroit". Mais dans une des allées, une tombe se distingue des autres. Celle de Samuel Kabamba, un enfant originaire de la RD Congo âgé de 5 ans. Son histoire a provoqué une grande émotion dans cette région du sud de l’Espagne et bien au delà. Fin janvier 2017, son corps a été retrouvé sans vie sur une plage proche du petit port de pêche andalou. Celui de sa mère, Véronique, est rejeté par la mer 15 jours plus tard sur les côtes algériennes. La découverte du corps du petit garçon a provoqué l’indignation des associations de défense des migrants et de Gabriel Delgado qui a organisé une veillée funèbre le 1er février sur la plage où il s’était échoué. Une centaine de personne sont venues prier et lancer des fleurs à la mer. L’affaire s'est médiatisée faisant écho à celle du petit Alan Kurdi, cet enfant syrien retrouvé noyé sur une plage de Turquie en septembre 2015. Début mars, les autorités espagnoles ont autorisé le père du petit garçon à se rendre en Espagne. Un test d’ADN a confirmé que le petit Samuel était bien son fils. Le père de famille a organisé l'enterrement de son fils à Barbate, le 10 jour-là, l’église était pleine à craquer. Les habitants de Barbate sont venus en nombre, le petit Samuel repose désormais parmi eux. Chaque jour, des femmes fleurissent sa tombe "car ses proches sont loin, il faut bien que quelqu’un s’occupe de lui" confie une vieille dame.
Europe Plus de 1 200 migrants tentant cette périlleuse traversée avaient déjà été secourus par les gardes-côtes espagnols vendredi et samedi. Après les Balkans, la traversée entre les côtes libyennes et italiennes, le détroit de Gibraltar, entre le Maroc et l’Espagne, va-t-il devenir une nouvelle route pour les migrants qui tentent de rejoindre l’Europe ? C’est là, en tout cas, que les secours espagnols ont annoncé avoir récupéré, dimanche 29 juillet, 211 migrants voyageant sur 21 embarcations. Selon un porte-parole du service de secours en mer, les migrants seront transportés vers le port d’Algésiras, en Andalousie, dans le sud de l’Espagne. Plus de 1 200 personnes tentant cette périlleuse traversée avaient déjà été secourues par les gardes-côtes espagnols vendredi et samedi. L’Espagne est devenue cette année la première porte d’entrée des migrants clandestins en Europe, dépassant l’Italie. Lire aussi Article réservé à nos abonnés L’Espagne devient la première porte d’accès des migrants en Europe Dimanche, le ministre de l’intérieur espagnol était en route pour la Mauritanie dans l’espoir de renforcer la lutte contre l’immigration illégale. Fernando Grande-Marlaska doit rencontrer, lundi, son homologue mauritanien à Nouakchott, la capitale de ce pays d’Afrique de l’Ouest. Dans un communiqué, le ministère a dit espérer que cette réunion permettrait de renforcer la coopération en matière d’immigration et la lutte contre le terrorisme ». En 2018, 304 morts dans la traversée entre le Maroc et l’Espagne Durant une visite du port d’Algésiras pour observer le travail des forces de l’ordre et de la Croix-Rouge, le ministre du gouvernement du socialiste Pedro Sanchez a demandé samedi une solution européenne au problème de l’immigration ». Il a ajouté que le gouvernement prévoyait d’ouvrir un centre d’hébergement pour 600 personnes dans ce port andalou, évoquant un travail contre la montre ». La décision de l’Italie de fermer ses ports aux migrants, critiquée par Madrid, pousse davantage de migrants à se rendre en Espagne à partir de l’Algérie ou du Maroc. Plus de 20 992 migrants ont atteint les côtes espagnoles depuis le début de l’année et 304 sont morts en tentant la traversée, selon un décompte de l’Organisation internationale pour les migrations OIM en date du 25 juillet. Lire aussi Migrants Bruxelles avance sur sa proposition de centres contrôlés » de débarquement Le Monde avec AFP Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
port marocain dans le détroit de gibraltar